Nous avons relaté, dans un précédent article, le fait que la liste Nourikian ait été étiquetée abusivement par la préfecture « divers gauche » (lire ici l’aticle). Il s’agit, en fait d’un problème national, comme le relate le site maire-info.com dans un récent article : « Les candidats aux élections municipales de mars prochain qui ont choisi de se présenter sans étiquette (SE) ont la mauvaise surprise de se voir attribuer une « nuance politique » par les services de l’Etat »
En effet, les candidats sans étiquette, au niveau national, ont eu la désagréable surprise de voir leur liste classée par les services de l’Etat selon une grille de nuances politiques qui ne prévoit rien pour les candidats sans étiquette. Sur cette « grille des nuances politiques » figurent 15 « significations » de l’extrême gauche à l’extrême droite en passant par socialiste, écologiste, UMP, nouveau centre, régionaliste… « On aurait quand même pu nous consulter. Il est inadmissible que le ministère de l’Intérieur demande à ce que tous les candidats soient classés à leur insu dans une catégorie politique. C’est scandaleux », s’insurge un candidat sans étiquette.
Pour le journal « Le Monde » les candidats ont dû déclarer une « nuance politique » conforme à la nomenclature officielle établie par le ministère de l’intérieur. Les candidats se déclarant « sans étiquette » s’en sont vu attribuer une de manière discrétionnaire par les préfectures.
La « nuance », qui se veut distincte de « l’étiquette » et du « parti » politique, correspond à un parti, un mouvement ou une tendance politique. La nomenclature distingue ainsi les listes « socialistes » des listes d’ « union de la gauche » – investies par le PS et un autre parti de gauche – et des listes « divers gauche » qui incluent le Parti radical de gauche ou le Mouvement républicain et citoyen.
Cette classification obligatoire instaurée par le ministère de l’intérieur doit « permettre une meilleure connaissance et compréhension des équilibres politiques nationaux » et « apporter un éclairage aux citoyens sur l’offre politique qui a lieu à un moment donné de notre histoire ».
Reste que ce système pose particulièrement problème dans des communes où présenter une liste sans étiquette est très fréquent. Ainsi, à Cuers, Jean-Claude Nourikian, tête de liste de JC Nourikian-Coriorico – équipe citoyenne sans étiquette – notre seul parti c’est Cuers, a déclaré à notre Rédaction « Je me bats depuis des années, sans idéologie politique de Droite comme de Gauche, avec pour seul objectif une meilleure gestion au quotidien de notre ville et l’on m’affuble officiellement d’une étiquette divers gauche, je suis outré. »
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