Le Préfet de Région Hugues PARANT réunira les associations pro et anti-LGV le 17 octobre 2012 en Préfecture à Marseille. Une vingtaine de représentants sera réunie face au Préfet de Région qui tentera lui-aussi d’apaiser la situation et d’expliquer le projet de LGV dans son ensemble. Sur les 400 personnes participants aux groupes de travail sur la LGV, ne resteront que 20 personnes représentatives choisies par les soins du cabinet du Préfet.
Cette opération sera à haut risque puisque les plus « virulents » ont été invités. Notamment Michel LIEUTAUD du collectif stop lgv sanary, Olivier LESAGE du collectif stop tgv coudon. Les mots « tendres » vont fuser… Nous en saurons beaucoup plus sur les intentions de RFF et de l’Etat à l’issue de cette réunion qui clôturera la mini-concertation entamée il y a quelques jours auprès des élus.
Cette réunion sera organisée en préfecture de région le mercredi 17 octobre à 14h30 . RFF devrait présenter à cette occasion le bilan des dernières études réalisées et apporter des précisions techniques nouvelles sur ce tracé.
Didier CADE de la coordination régionale contre le projet LGV PACA devait préciser : « nous esperons en apprendre plus et comprendre pourquoi le prefet de region poursuit ce projet malgrès l’annonce par le gouvernement de la constitution d’une commission chargée de réévaluer les projets de lignes nouvelles. Nous avons invité ceux de nos membres qui seront disponibles, pour se rendre devant la préfecture à Marseille vers 14 h afin de demontrer la mobilisation toujours forte contre ce projet. »
Dans le même temps, lundi 8 octobre, le ministre des transports, Frédéric Cuvillier annonçait mercredi lors du conseil des ministres, la création de la commission chargée d’examiner les 14 projets de ligne à grande vitesse (LGV) sur le territoire – dont celui bien sûr concernant la région Paca. Cette mission sera composée de parlementaires et de « personnalités qualifiées ». Selon le quotidien « var-matin » elle disposera de six mois pour rendre sa copie. Son rôle : avancer « des propositions pour élaborer un document-cadre de la mobilité durable soutenable, compte tenu des impasses financières du projet de schéma national des infrastructures de transports ». Traduction :« Il faut revenir à un calendrier réaliste » estime le ministre. 245 milliards d’euros de dépenses étaient prévus sur 20 à 30 ans par le précédent gouvernement.
Pierre Bégliomini – Journaliste – Agence d’infos WPM pour cuers-infos
Sources : LGVsanary & pacainfoeco.com & var-matin
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