C’est au cours de la dernière séance du conseil municipal du vendredi 11 septembre que la question du recouvrement des découvertes archéologiques du quartier « le pas redon » à Cuers (voir nos articles du 15 août et du 10 septembre) a été posée par Jean-Claude Nourikian, n° 2 du groupe d’opposition Duval, à Gilbert Pérugini, Maire de Cuers. Mais, l’adjoint à l’urbanisme, Roger Malfato venant au secours d’un Maire quasiment absent des débats, lui a répondu très sérieusement que « Cuers n’était pas Pompéi ». Cependant, Philippe Duval ayant fait une demande écrite sur ce sujet attendait une réponse sérieuse de la part du maire…
Cette réponse du Maire, quoique tardive (puisqu’elle aurait dû être faite en séance du conseil municipal), est arrivée ce matin par courrier au siège du groupe de l’opposition Duval…
Gilbert Pérugini indique que « La DRAC (Direction Régionale des Affaires Culturelles) a adressé à I »aménageur » Paysage Provence Côte d’Azur « , les notifications des arrêtés de prescriptions archéologiques et techniques accompagnés du cahier des charges. A ce titre, les travaux touchant le sous-sol sont interdits sur le secteur concerné.
D’autre part, le projet d’aménagement devra être modifié par la mise en place d’une zone non aedificandi.
Par ailleurs, les modalités de conservation du site seront, le cas échéant, examinées après l’établissement du rapport définitif de la DRAC. »
Bon à savoir : Une servitude » non aedificandi » interdit l’édification de constructions au-dessus du niveau du sol. Comme toute servitude elle ne peut subir aucune aggravation ni restriction et son interprétation doit être restrictive avec maintien in situ des vestiges archéologiques antiques).
Voilà qui enlève un voile sur cette affaire que nous avions mis en évidence cet été alors qu’une certaine omerta s’est installée au sein de la municipalité sur ce sujet et sur bien d’autres comme l‘implantation d’un hypermarché alimentaire lidel prévu dans ce quartier…. (voir notre article du 20 janvier et du 22 janvier).
Pierre Bégliomini
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