Jacques Tardivet est encarté au parti « le nouveau centre« . Il est même le responsable politique local de la fédération du var du « nouveau centre » comme en témoigne le site local de ce parti que vous pouvez retrouver en cliquant sur la photo ci-contre.
L’éminence grise de Gilbert Pérugini est soupçonnée par ses opposants, à tort ou à raison, d’être le « Poutine » de « Medledev « . C’est lui qui dirigerait la municipalité et Gilbert Pérugini ne serait qu’un pion sur l’échiquier politique cuersois. En témoigne, le dernier retournement de situation concernant l’adhésion à une communauté de communes : Le choix initial de la municipalité de Cuers se porte sur la communauté de communes du Gapeau, puis elle étudie officieusement une adhésion à TPM (Toulon) et aujourd’hui, changement de cap, c’est la communauté « coeur du var » qui est à l’ordre du jour, avec à la clé d’ éventuels postes importants pour certains élus cuersois… Raison d’état ou ambition politique personnelle ?
Sur le blog de Gérard Cabri « Cuers ensemble », on peut lire : « … Cuers compte 2 MODEM : Celui représenté par l’actuel premier adjoint M. TARDIVET... et le MODEM de M. DUVAL, plus light, plus réfléchi, plus prudent… »
Nous allons tenter de vous éclairer davantage sur l’engagement politique officiel de jacques Tardivet, sans revenir sur le nouvel engagement politique de Philippe Duval, en faveur du modem, déjà traité dans nos colonnes.
Jacques Tardivet est encarté au parti « le nouveau centre ». Il est même le responsable politique local de la fédération du var de ce parti comme en témoigne le site local de ce parti.
Contrairement au Modem (mouvement démocrate) qui est un parti de centre-gauche (voir notre article précédent), le « nouveau centre » est un un parti de centre-droit.
Les cuersois ont, donc, à la municipalité un maire UMP (qui s’est encarté quelque temps avant les élections municipales) et un premier adjoint encarté « Nouveau centre ».
Nous avons voulu en savoir un peu plus sur ce nouveau parti de droite….
il était une fois… un parti centriste qui s’appelait UDF et dont le président était François Bayrou. En 2006, François Bayrou jette les grandes lignes de ses ambitions présidentielles en proposant une « Révolution civique ». François Bayrou souhaite rassembler des personnalités venant de droite, de gauche et du centre. Au lendemain du premier tour des élections présidentielles auxquelles il se présentait François Bayrou confirme au journal « Le Monde » qu’il ne votera pas pour Nicolas Sarkozy.
Conformément à ses engagements de fin de campagne présidentielle, le Conseil national de l’UDF vote le 10 mai 2007 une motion pour la création du Mouvement démocrate (ou MoDem), à la quasi unanimité.
Nombre de députés UDF sortants, dont Hervé Morin, réprouvent cette nouvelle stratégie et se rapprochent de la majorité présidentielle à l’occasion de cette élection, s’écartant ainsi de la position du président de l’UDF, François Bayrou, et appellent à voter pour Nicolas Sarkozy.
Hervé Morin lance alors un nouveau parti politique baptisé le Nouveau Centre, formation qui se réclame du centre-droit et de la tradition de l’UDF dont il devient le premier président le 2 juillet 2007.
Le 18 mai 2007 Hervé Morin est nommé ministre de la Défense dans le gouvernement François Fillon.
Il semblerait que des tractations entre Nicolas Sarkozy et Hervé Morin soient à l’origine de ce nouveau parti du centre droit afin de contrer le Modem de François Bayrou.
Dans l’histoire de la V e République, il y a souvent eu deux partis centristes, l’un allié avec la droite, l’autre plus indépendant.
A l’assemblée nationale, le nouveau centre compte 21 députés, tandis que le modem n’en possède que 4.
La politique du nouveau centre est trés proche de celle menée par l’UMP et l’on peut être sûr que ce parti ne se mettra jamais en réelle contradiction avec la politique de l’UMP au point d’en arriver à une scission avec le Président de la république, quoiqu’en disent ses partisans.
Pierre Bégliomini
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