Si Martine Riquelme, adjointe aux affaires sociales, à la jeunesse et à la petite enfance à Cuers a été débarquée par le tandem Tardivet / Perugini avec pour conséquence le retrait de sa délégation, aucune information officielle n’a encore filtré quant à cet état de fait, aussi bien du coté de la municipalité que du côté de Martine Riquelme que nous avons contacté, sans succés, jusqu’à présent.
Rappelons, que Martine Riquelme avait mis en place des activités pour les 8-12 ans, essayant ainsi d’élaborer une large palette d’activités diversifiées et gratuites. Ce fait politique va au delà d’un simple retrait de délégation à une adjointe compte tenu du contexte dans lequel s’est déroulé le dernier conseil municipal mettant celui-ci dans l’embarras faute de quorum dû à l’absence de 6 adjoints. Hasard ou solidarité, cette question est d’importance car il pourrait s’agir d’une amorce vers un glissement de la majorité municipale tout comme dans le dernier mandat d’une municipalité de droite du Maire Jean-Charles Salphati dans les années 90.
Pour Gérard Cabri, conseiller municipal de l’opposition de gauche de « cuers ensemble » : « la majorité n’a pu cacher les dissensions internes qui montent en puissance depuis plusieurs mois. Nombre d’adjoints et de conseillers majoritaires se sont abstenus de venir, sans nécessairement donner procurations à tel point que, sans l’opposition, le conseil n’aurait pu se tenir faute de quorum*. »
Jean-Claude Nourikian, conseiller municipal de l’opposition sans étiquette de « l’alternative » est tout aussi pessismiste : « Hier soir dès l’ouverture du conseil municipal, le maire semblait bien seul. Son équipe n’ayant pas le quorum*, grâce aux absences très remarquées de Mmes Riquelme et Vérité ainsi que de quelques autres. Pour montrer à quel point les groupes d’opposition sont responsables, nous avons décidé d’un commun accord de rester et le conseil municipal a pu débuter. En remerciement, pas un mot sur les possibles changements de délégation au sein de ce groupe. Alors problèmes réglés à l’amiable ? Étouffés ? En cours de règlement ? Ou tout simplement inexistants ? Quoi qu’il en soit, bonjour la transparence, mais nous y sommes habitués depuis 2008. »
Pierre bégliomini – Journaliste
*quorum : au moins 15 conseillers majoritaires doivent être présents lors d’un conseil municipal
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