Le dernier numéro du journal de Cuers, le Coriorico n°21, vient de sortir. Distribué, ce matin, sur le marché de Cuers, vous le retrouverez prochainement dans votre boite aux lettres. La version numérique est disponible en cliquant sur l’image ci-contre. Notre rédaction s’est arrêtée sur un article, signé Ty Labussière, consacré à la gestion des finances par la municipalité Pérugini.
On apprend que « le Maire a contracté un emprunt de 450 000 euros pour Cuers par l’intermédiaire de notre communauté de commune MPM. C’est donc une dette qui n’appairait pas directement sur le budget communal, mais qu’il faudra solder : c’est un emprunt déguisé. » Ty Labussière signale que la municipalité de Gilbert Pérugini « n’a pas fait d effort particulier pour le remboursement de la dette et que celui-ci s’est fait normalement par le paiement des échéances annuelles et par certains crédits arrivés à terme sur les 6 années sans qu’aucun remboursement anticipé n’ait eu lieu… Durant la prochaine mandature, 3 prêts se termineront et nous récupérerons prés de 335 000 euros (capital+intérêts) pour le budget sur les 1 442 919 euros que nous payons annuellement »
Mais la grosse surprise vient du résultat financier de la mandature de Gilbert Pérugini qui aurait abusé des reports de crédits que devra payer les nouveaux élus issus des municipales de 2014, soit un héritage aussi lourd que celui laissé par l’ancienne Municipalité Guigou/Cabri : « L’équipe en place a eu chaque année à sa disposition des millions d’euros pour l’investissement mais qu’elle a utilisés pour ses fantasmes urbanistiques. Non contente d’avoir hérité de projets urbanistiques lourds de l’ancienne municipalité, elle a doublé le nombre de constructions et ouvert d’autres hectares à la construction. En 2013, elle a utilisé beaucoup d’argent afin de montrer qu’elle «a fait plein de réalisations pour Cuers». Surtout des inutiles et des coûteuses. Problème : des travaux sont prévus ou commandés avec paiement différé (PAE des Peireguins, groupe scolaire du pas Redon, giratoire du pas Redon….) cela s’appelle le report de crédits que devra payer la prochaine municipalité, soit plusieurs millions d’euros ! A ces derniers, il faut rajouter 11.2 millions d’euros d’encours de la dette + 450 000 euros d’emprunt à l’intercommunalité. Soit un héritage aussi lourd que celui laissé par l’ancienne Municipalité, voire peut être pire, car le maire a cautionné 10 millions d’euros d ‘emprunts auprès des organismes financiers pour 4 entreprises qui construisent du logement social. Ce qui nous semble un peu trop même si la loi nous oblige à augmenter notre capacité en matière de logements sociaux. Dans le cas où certaines de ces sociétés feraient défaut, leurs dettes incomberaient à la commune. C’est une belle épée de Damoclès sur l’ensemble des contribuables cuersois qui vaut bien celle de l’emprunt toxique Dexia toujours pas solutionné. »
Pierre Bégliomini – Journaliste – Agence d’infos WPM
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