Le réseau sentinelle est en activité toute l’année. Ce site est financé par des fonds provenant de L’Université Pierre et Marie Curie (UPMC), l’INSERM (Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale) et l’Institut de Veille Sanitaire. Ces trois organismes sont publics et dépendent du Ministère de l’enseignement supérieur et de la Recherche et/ou du Ministère en charge de la santé.
Le réseau sentinelle traque, notamment, les gastros ou diarrhées aiguës. En France métropolitaine dans la semaine du 20 au 27 mai, l’incidence des cas de diarrhée aiguë vus en consultation de médecine générale a été estimée à 145 cas pour 100 000 habitants, en dessous du seuil épidémique : soit 164 cas pour 100 000 habitants. Mais si on fie à la ville de Cuers qui compte 10 000 habitants, le seuil épidémique semble largement dépassé puis qu’il passe à 16,4 cas pour 10 000 habitants. Or à cuers, ce sont plusieurs dizaines de personnes, voir une centaine (peut-être plus) qui auraient contracté la gastro-entérite par l’intermédiaire du réseau de l’eau de la ville de Cuers distribuée dans les robinets de la ville.
Ainsi, entre le 22 mai et le 30 mai, les bactéries Escherichia coli, ainsi que des bactéries coliformes se sont développées , d’après les relevés officiels, en masse dans l’eau du robinet rendant celle-ci impropre à la consommation. (voir notre article du 27 juin ici)
Or, les nombreux témoignages de cuersois que nous relatons dans notre article du 25 juin (cliquez ici) correspondent à la période du 22 mai au 30 mai, confirmant ainsi la réalité d’une épidémie de gastro-entérite sur Cuers dans cette période. Epidémie que la municipalité de Cuers continue de nier. Epidémie qui a mis en danger la vie de plusieurs enfants en bas âge qui se sont retrouvés au service des urgences de l’hôpital de Hyères.
Pierre Bégliomini – Journaliste – Agence WPM pour cuers-infos
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