
Le Préfet du Var
« Je vous conseille d’entreprendre les démarches que vous jugerez nécessaires pour libérer de votre plein gré votre logement… A défaut de libérer les lieux pour le 15 septembre 2013, je serais conduit à engager la procédure d’expulsion… je vous demande de restituer les clés de la maison à la brigade de gendarmerie… » C’est en ces termes que le Préfet du var demande à Jean-Paul et Bernadette Wiand d‘abandonner leur combat, leur maison, leur propriété acquise de plein droit devant Maître Bulle, notaire à Cuers, en février 1994. (lire le dossier complet ici).
C’est dans une lettre datée du 15 juillet dernier que le Préfet, laurent Cayrel poursuit : « Une procédure d’indemnisation pour réparation de dommages causés par le refus d’octroi du concours de la force publique peut être engagée par votre propriétaire à votre encontre » et de signifier que tous les frais engagés par l’administration et le « propriétaire » seront à la charge des époux Wiand. De plus, le Préfet conseille à Jean-Paul et Bernadette de remplir un formulaire de demande de logement social. On est loin des négociations entamées en début d’année entre l’avocat des Wiand, Maître Romain Callen et Paul Mouriez, le précédent Préfet. La « pièce » semble jouait par avance…
Mais c’est sans compter la ténacité du couple Wiand qui contre attaque avec un lettre adressée au Préfet du Var et rendue accessible à la presse dans laquelle ils informent que les exigences du Préfet sont incompatibles avec les procédures judiciaires actuellement en cours et énumérées dans le courrier que vous pouvez lire dans son intégralité en cliquant ici.
« Vous ne pouvez pas vous baser sur les dispositions de la décision du tribunal du 28 novembre 2011 pour nous expulser… En conséquence nous ne remettrons pas les clefs de notre propriété à Monsieur le Commandant de gendarmerie. » déclarent en substance, Jean-Paul et Bernadette.
L’avis de la Rédaction : Nous nous trouvons dans une impasse complète dans la résolution de cette affaire complexe tant au niveau des administrations que de la justice ou de l’ avocat de la partie adverse. Les Wiand mettent sur le banc des accusés les administrations et les institutions qui sont chargées de la résolution même de cette affaire. La principale conséquence est négative pour les Wiand et aucun effort n’est consenti sur la résolution du fond de l’Affaire. C’est le pot de terre contre les pots de fer ! Il serait bien que la raison l’emporte au plus vite pendant qu’il en est encore temps.
Pierre Bégliomini – Journaliste – Agence d’infos WPM
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